[ illustration ; pin-up ] Cerise -

Alors, pour la petite histoire, cette pin-up est réalisée pour le concours sur le thème "Pompadour", proposé par Cerise, la dessineuse du blog Rockabilly Cyborg Painted Girl.

La Pompadour est la celèbre coiffure Rockab'. Et que pour une nana ça doit être encore plus galère à faire...

Bref, j'ai pondu ce p'tit dessin.... que j'me dit que j'passe limite en hors-sujet, vu comme la pompadour de la 'moiselle passe en second plan dans l'illus'. Tant pis, j'ai une autre idée, j'essaierais de la faire avant la date limite.


Bon, 'suffit le bla-bla inutile. Chouf la meuf :



Et sinon, une histoire complémentaire qui illustre le dessin .... Illustrer un dessin ? ... Stupide comme phrase ça... Bon, une histoire qui raconte le dessin ? ... Bref ... Lis le texte si ça t'botte :

"Hey ! Ouais toi, approche, j’ai une histoire à te raconter si tu veux. Ecoute, tu entends ?

Si tu suis la musique elle peut te conduire là où même ton imagination n’aurait osé t’emmener. Sois attentif et trouve ce son lourd, gras & puissant qui balance du tonnerre.

C’est du Rockab’ bébé, si tu suis les notes de contrebasse, tes oreilles peuvent te mener devant une petite lucarne décorée de carreaux noirs & blancs, on peut pas voir au travers, mais elle affiche des dessins ; des boules de billard, des cartes et des dés enflammés qui tournent, tournent, tournent au rythme endiablé de cette musique qui te fait remuer les hanches, danse mon pote ! Et plonge ton âme la première dans cette lucarne.

Derrière la susnommée se terre une jeune fille, personne n’est certain de l’avoir déjà vu, ni reconnue, tu ne sais pas à quoi elle ressemble, mais tu sais que c’est elle… Pourquoi ? Parce que j’te l’dis mon gars.

Un nombre incroyable de gonzesses sortent d’une petite fente planquée sous la lucarne à damier, mais elle, elle en sortira pas, cherche pas à l’attraper. Regarde juste dedans.

Cette fille, j’te dis, elle à grandi dans ce jukebox, car c’en est un. Bercée par la mélancolie du Blues, éduquée par les valeurs du Jazz et nourrie avec la pêche (c’est fruité) du Rock ‘n’ Roll.

Timidement cachée dans sa grosse boite à musique, la petite jongle avec des 45 tours, qui lorsqu’ils lui glissent des mains se brisent et finissent en morceaux qui se révèlent être des plumes finement taillées, plumes qu’elle s’amuse ensuite à enfoncer tendrement dans sa propre chair pour s’entailler les veines et en extirper de l’encre qui s’écoule sur un flot de notes dansantes.

Et alors elle dessine des femmes sur les murs intérieur de son jukebox, elle griffonne des pin-up tout en chantant et en dansant, elle s’agite, s’excite, remue la tête, secoue les poings, s’enflamme et sourit. Elle danse si fort qu’elle en tape les parois de sa maison musicale et en tombe des ressors, des rouages, des boutons de plastique et quelques plaques de métal empêtrées dans des câbles mécaniques.

Ainsi lui vient une idée, elle demande à Jerry Lee Lewis de faire fondre les débris de plastique avec de géniales boules de feu.

Dans la matière modelable obtenue elle façonna des poupées (de cire, poupée de son), auxquelles elle insère des mécanismes robotiques pour les animer.

Enfin, avec ses plumes musicales et son sang d’encre elle leur peint des motifs sur le corps à la manière de tatouages, des fleurs, des guitares, des pirates et des oiseaux, des étoiles, des rêves et des océans musicaux.

Elle crée tout un tas de filles, modelés sur des structures cybernétiques, animés par du Rock ‘n’ Roll, décorées de peintures, jour après jour, des pin-up envahissent le jukebox et passent leur journée à danser avec la jeune fille.

Puis elle se dit qu’il faut montrer au monde cet univers qu’elles partagent toutes dans le jukebox, sauf qu’elle a trop peur de sortir, elle sait que le monde n’est plus comme dans les chansons de tous les Johnny boy, alors elle confie cette tâche à ses filles.

Elles sortent par la fente à monnaie du jukebox, « put another dime in the jukebox, baby ».

Mais parfois les filles, au cours de leur voyage, perdent des pièces, soit des petits rouages ou des boutons, ou bien leur peau synthétique refond sous de trop fortes chaleurs… Alors il leur suffit de passer un coup de fil à leur créatrice et de retourner à l’atelier « Rockabilly Cyborg Painted Girl » pour se ressourcer de Rockab’ et de création au cœur du jukebox.

Cette fille, qui les façonne, s’appelle Cerise, et aujourd’hui encore elle continue de donner vie à ses créatures pour inonder le monde de Rock ‘n’ Roll.

Voilà… J’voulais juste te raconter ça, j’raconte mal, mais retiens que si tu croises une nana qui à des airs d’années 50 et des tatouages plein la peau, danse un twist avec elle, et Rock ‘n’ Roll, ho boy."


Et m'est d'avis qu'celle ci s'est brûlée en voulant bidouiller l'moteur d'sa Ford "Hot Rod".
Cerise ? T'as du boulot, la miss compte sur toi !


2 commentaires:

  1. Encore une illustration que j'aime beaucoup ! (en retard)
    Comme d'habitude, je ne trouve rien de pertinent à dire (pour ça que je ne commente pas trop souvent d'ailleurs) mais décidément, tu as vraiment un pur style et c'est toujours aussi agréable (et fun^^) d'entrer dans ton univers... :)

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  2. Merci, merci :)
    J'espère que cette p'tite pin-up aura sa place au concours pour lequel elle a été gribouillée :)

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